Un des rôles principaux du collectif, est de porter la voix des associations locales.
De l’échelon communal au régional, le collectif agit pour faire entendre au mieux les besoins et attentes des associations.
Si toutes les associations du collectif ont leur identité propre et leurs spécificités, certains besoins qu’elles expriment sont eux biens partagés.

L’apport de l’expertise d’usage dans les politiques cyclables : une richesse à rappeler !

Les usagères et usagers du vélo,  de par leur pratique, possèdent une expérience du terrain. Ces retours d’expérience se révèlent indispensables pour construire des politiques cyclables efficaces et adaptés : ils nous enseignent ce qui est à proscrire, à favoriser, pour le déploiement d’une politique cyclable au plus proche des attentes et besoin de la population, bref, à définir le cahier des charges fondé sur les besoins.

De plus, de par la diversité des usagères et usagers, et donc des pratiques cyclistes, les avis émis par les associations apportent un éclairage précieux sur les profils cyclistes et besoins spécifiques associés.
Cette connaissance du terrain est une véritable ressource dont les collectivités doivent se saisir, afin d’éclairer aux mieux les décisions politiques.
Vous trouverez ici une fiche détaillant l’importance de concerter les associations, ainsi que les éléments à prendre en compte pour construire une concertation sincère et transparente.

Le développement des actions associatives : le soutien essentiel des collectivités !

Le cycle de vie des associations, de leur création jusqu’à leur consolidation, est marqué de fragilités et de ruptures. Un des facteur majeur de cette fragilité est le manque de financement.Le paradoxe réside dans le fait que les territoires sont en demande de développement de projets associatifs : vélo-écoles, ateliers, d’auto-réparation, etc.

Les membres ont besoin de soutien quant au développement de leurs moyens d’agir pour mener ces projets. A titre d’exemple, pour les association membres du collectifs:

  • 24% seulement sont employeuses.
  • 65% seulement bénéficient d’un logement, inadapté pour 68% d’entre elles.

Ces chiffres témoignent de l’extrême précarité du réseau, l’empêchant de se projeter ou de saisir des opportunités de projets, contraint à négocier sa survie au quotidien. Le rôle du collectif devient alors essentiel pour rappeler la nécessité de partenariats forts, sincères et financés permettant de mutualiser les efforts et développer l’écosystème vélo local.

Ce besoin de financement se traduit également pas un nombre insuffisant d’associations sur le territoire pour couvrir tous les besoins.
Ainsi, en Pays de la Loire, sur les 72 EPCI (communautés de communes, d’agglo, urbaines et métropole), seules 22 bénéficient de la présence d’une association d’usagères et usagers.

La voix des associations auprès des départements et de la région notamment

Le Collectif porte la voix des associations pour intégrer l’expertise d’usage aux politiques cyclables départementales et régionale. Retrouvez nos positions dans les pages dédiées aux départements et à la région.